mercredi 16 janvier 2008

PEINTURES 2008 (première partie)

Janvier 2008:
"Contrôle n°6", 2008. Acrylique sur toile. 210X180cm

Détail (n°6)




Détail (n°6)








"Contrôle n°5", 2008. Acrylique sur toile. 210x180cm




Détail (n°5)




Détail (n°5)




lundi 7 janvier 2008

PHOTOGRAPHIES





























" Si la ville porte les stigmates du passé, elle est aussi le portrait instantané d'une société et le lieu de toutes ses projections"

Sylvie ZAVATTA
( en parlant du travail de Melvin charney)

PEINTURES 2007

"Contôle n°4", 2007. Acrylique sur toile. 210X180cm.


Détail (4)


Détail (4)








"Contôle n°3", 2007. Acrylique sur toile. 210X180cm


Détail (3)


Détail (3)






"Contrôle n°2", 2007. Acrylique sur toile. 210X180cm


Détail (2)



Détail (2)










"Contrôle n°1", 2007. Acrylique sur toile. 210X180cm


Détail (1)

Détail (1)






TEXTE EXPLICATIF

Mes recherches s'articulent autour du milieu industriel. Ce cadre est pour moi représentatif de la complexité du monde contemporain: Les interdépendances, la globalisation, l'uniformisation de nos sociétés, ...

Ainsi, par le biais de la peinture, je représente l'homme, au milieu de toutes ces technologies, ces machines, pour montrer une nouvelle forme de contrôle, de régulation de la vie humaine. Ces circuits imprimés sont pour moi intéressants, car je les compares aux ensembles architecturaux, aux réseaux urbains et aux nanotechnologies. Effectivement, par leur graphisme, on retrouve toutes les qualités d'un plan urbain détaillé, sauf qu'ici on touche à l'infiniment petit. Toutes ces technologies se dématérialisent et font intégralement parties de nous, ainsi, tout comme les réseaux citadins, ils conditionnent nos mouvements, nos vies.

Dans ma peinture, j'essaie donc de mélanger l'abstraction et la figure, sur de grands formats. Ces deux aspects, difficilement compatibles, sont pourtant, pour moi, présents dans nos vies de tous les jours. De plus, l'abstraction des lignes, des tubes, des formes géométriques, renforcent cette idée de confusion, de complexité du tissus urbain, et, plus globalement, de notre vision du monde.


Julien BOYER








INSTALLATION 2006




"Sans titre", installation, 2006
Série de 7 peintures, Son. 875X250cm
Acrylique sur bois, composants électroniques, détecteurs de mouvements, enceintes
.

PEINTURES 2006

"A la chaîne"
Série de peintures sur bois
160cm x 100cm




PORTRAIT - PALETTE GRAPHIQUE

"Sans titre", 2007. Photographie et palette graphique. Tirage format A2



"Sans titre", 2007. Photographie et palette graphique. Tirage format A2




"Sans titre", 2006. Photographie et palette graphique. Tirage format A2





"Sans titre", 2006. Photographie et palette graphique. Tirage format A2




"Sans titre", 2006. Photographie et palette graphique. Tirage format A2



PEINTURES 2005

"Sans titre", 2005. Gouache sur papier. 170X150cm



"Sans titre", 2005. Gouache sur papier. 170X150cm




INTRODUCTION

"(...) Et si l'on se disait que rien n'a aucune importance, qu'il suffit de s'habituer à faire les mêmes gestes d'une façon toujours identique, dans un temps toujours identique, en n'aspirant plus qu'à la perfection placide de la machine? Tentation de mort. Mais la vie se rebiffe et résiste. L'organisme résiste. Les muscles résistent. Les nerfs résistent. Quelque chose, dans le corps et dans la tête, s'arc-boute contre la répétition et le néant. La vie: un geste plus rapide, un bras qui retombe à contretemps, un pas plus lent, une bouffée d'irrégularité, un faux mouvement, la "remontée", le"coulage", la tactique de poste; tout ce par quoi, dans ce dérisoire carré de résistance contre l'éternité vide qu'est le poste de travail, il y a encore un temps, même monstrueusement étiré. Cette maladresse, ce déplacement, ce déplacement superflu, cette accélération soudaine, cette soudure ratée, cette grimace, ce "décrochage", c'est la vie qui s'accroche. Tout ce qui, en chacun des hommes de la chaîne, hurle silencieusement: "Je ne suis pas une machine!"."

Robert Linhart. " L'établi "